Résumé du livre : Les Prosternations de la distraction du cheikh Muhammad ibn salih Al-Utthaymîn.

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Récapitulatif : Les Prosternations de la distraction du cheikh Muhammad ibn salih Al-Utthaymîn.

1). Elles s’éffectuent avant le taslim (salutation finale) dans deux cas de figure :

Le premier : Lors d’une diminution.

La preuve est le hadith de ‘Abdullah Ibn buhaynah (R.a) qui a rapporté que le prophète (Saw) a effectué les prosternations de la distraction avant la salutation finale lorsqu’il a délaissé le premier tashaoud.

Le second : Lors d’un doute sans que prévaut aucune situation [dans l’esprit de la personne].

La preuve est le hadith d’Abdu Sa’id al Khudrîy (R.a) selon lequel le prophète (Saw) a informé que celui qui doute dans sa prière et ne sais plus s’il a prié trois ou bien quatre Rak’ât, doit effectuer deux prosternation de la distraction avant la salutation finale (Taslim).

2). Elles s’éffectuent après le taslim (salutation finale) dans deux cas de figure :

Le premier : Lors d’un ajout.

La preuve est le hadith de ‘Abdullah Ibn Mas’ud (R.a) lorsque le prophète (Saw) a accompli la prière de Zuhr en cinq rak’ât. Une fois la prière terminée, les compagnons lu ion fait la remarque. Le prophète (Saw) accompli alors deux prosternations de la distraction puis salua ; il ne leur a pas expliqué qu’il a effectué les prosternations après la salutation finale simplement parce qu’il a été informé après. Cela prouve que le jugement est général et que lors d’un ajout ; les prosternations de la distraction se font [Systématiquement] après la salutation, que la personne se rende compte de l’ajout avant ou après la salutation finale.
Exemple : Une personne, par oubli, salue avant l’accomplissement complet de la prière, puis se rend compte de son erreur et termine sa prière. Il a ajouté une salutation à sa prière et doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale. La preuve est le Hadith d’Abu Hurayra (R.a) lorsque le prophète (Saw) salua, lors de la prière du Zuhr ou du ‘Asr, au bout de deux Rak’ât. Les compagnons lui firent la remarque. Alors le prophète (Saw) termina sa prière et effectua les prosternations de la distraction après la salutation finale.

Le second : Lors d’un doute qui laisse prévaloir une situation par rapport à l’autre [dans l’esprit de la personne].

La preuve est le hadith d’Abdullah ibn Mas’ud (R.a) où le prophète (Saw) a ordonné à celui qui a douté dans sa prière de s’efforcer de rechercher le vrai, de terminer sa prière puis d’effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale.

Remarque : Si deux distractions surviennent pendant la prière et que l’une doit être corrigée par deux prosternations avant la salutation finale et l’autre par deux prosternations après, les savants disent que le prieur doit effectuer uniquement les prosternations avant la salutation car elles prennent le dessus [sur les prosternations après la salutation]

Exemple : Une personne qui effectue la prière de Zuhr, se lève pour la troisième rak’ât sans effectuer de tachaoud. Puis, elle s’assied dans la troisième rak’ât croyant que c’est la seconde. Ensuite elle se rend compte que c’est en fait la 3ème. Elle doit alors se lever, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.
Cette personne a délaissé le premier tachaoud ; ceci doit être corrigé par deux prosternations avant la salutation finale. Elle a aussi ajouté la position assise lors de la 3ème rak’ât, ce qui doit être corrigé par deux prosternation âpres la salutation finale. Mais les deux prosternations avant la salutation finale l’emportent.

Notes personnelles :

• La manière de corriger l’oubli d’un pilier
Si l’on néglige l’un des 12 piliers volontairement, alors la prière est annulée et il faut la refaire, et si c’est par erreur ou par oubli, alors il faut la corrigée comme expliquée à la suite.

Si celui qui prie se rappelle de l’oubli ou de l’erreur après le salut et qu’il s’écoule une longue durée de temps, alors sa prière est annulée. Et s’il ne s’écoule pas une longue durée, alors il faut reprendre sa prière à partir du moment où a été commis l’oubli, l’erreur ou le doute. (D’après Ahmed, Ach-Chafi’i et d’autres savants.)
Si celui qui prie se rappelle de l’oubli, l’erreur ou le doute après la prière, il faut que ce soit après une courte durée afin qu’il puisse se rattraper, et il ne faut pas trop parler entre temps, et encore moins de choses extérieurs à la prière (intérêts matériels).

• La manière de corriger l’oubli d’une obligation
Les obligations de la prière sont 5 au nombre, Quiconque aurait négligé volontairement une des obligations de la prière, sa prière serait alors annulée.

Et celui qui aurait négligé quelque chose par oubli alors cette obligation tomberait avec l’oubli, c’est-à-dire que celui qui prie ne reviendrait pas à cette obligation après l’avoir oubliée afin de la corriger, mais il compenserait cela par deux prosternations de l’oubli à la fin de la prière.

• La manière de corriger l’oubli d’une sunnah
Les sounnahs de la prière sont 25 au nombre, l’oublie des sounnahs n’annulent pas la prière lorsqu’on les oublie volontairement ou bien involontairement, et si elles sont oubliées il n’est pas nécessaire de faire deux prosternations de l’oubli à la fin de la prière car l’application de ces sounnahs n’est pas obligatoire.

Exceptions : L’imam Malik ainsi que l’imam Abou Hanifa ont dit que si l’imam oublie de lire le Coran à haute voix pensant la prière du Sobh, du Maghreb ou du ‘Icha et qu’il le lit à voix basse, il se doit alors de compenser cet oubli par deux prosternations de l’oubli, et la même chose dans le cas ou il oublierait le Qounout du Witr, et à part ces deux sounnahs des dires il ne convient pour aucune sounnah de se prosterner par les deux prosternations de l’oubli.

Et Allah est le plus savant…

Voici un lien qui vous permettra de télécharger ce résumé en format word : http://www.mediafire.com/?ya1nhfsywci